Culture prout
Tout savoir sur les WC
The date à ne pas manquer sous peine d'occlusion :
Journée mondiale des toilettes le mardi 19 novembre, comme tous les ans !
La journée met l'accent sur l'importance de l'assainissement et défend l'accès à la propreté et la sécurité des toilettes pour tous. Créée à l'origine par l'Organisation Mondiale des Toilettes (en Anglais World Toilet Organisation), en 2001, la journée est réservée pour attirer l'attention sur la crise mondiale de l'assainissement. Depuis, la journée mondiale des toilettes a pris de l'ampleur chez les partenaires internationaux et en 2013, l'Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté une résolution reconnaissant la JMT comme une journée internationale de l'ONU (Résolution des nations UNIES A/67/L. 75) .
Pour en savoir plus voir les sites suivants :
https://www.un.org/fr/events/toiletday/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Journée_mondiale_des_toilettes
https://www.un.org/fr/millenniumgoals/endopendefecation.shtml
« L'uritrottoir », un urinoir de rue inventé par un Nantais, dérange le voisinage à Paris
Rififi dans les salons et les médias de la capitale ! Depuis six mois, l'urinoir fabriqué à Nantes par l'agence Faltazi gagne du terrain sur les trottoirs parisiens.
A Paris, après le boulevard de Clichy, les abords de la gare de Lyon, le square Tino-Rossi, c'est la prestigieuse Île Saint-Louis qui se trouve désormais pourvue, depuis fin juillet, de cet indispensable outil de lutte contre les pipis de rues. A Nantes, ils d'ailleurs ont été plutôt bien accueillis.
Rappelons que ces urinoirs surmontés d'un bac à fleurs recyclent utilement l'urine en compost. Ils ne font cependant pas l'unanimité.
Le mot « toilettes » (nom féminin) désigne le local appelé aussi cabinets ou « petit coin » (ou en Belgique « la toilette » ou le binoche1) consacré à la discrétion et l'intimité du moment de soulagement volontaire des déjections corporelles : urine et défécation principalement. Elles constituent une évolution par rapport aux moyens antérieurs voués au même usage, à savoir :
- ceux concernant le receveur uniquement chaise percée, pot de chambre, seau spécial à couvercle (fer-blanc, émaillé puis plastique) ;
- ceux concernant la discrétion et l'intimité avec clôtures opaques de discrétion : latrines, feuillées, « cabane au fond du jardin », cabinet de chaise...
Le terme « toilette » désigne donc aussi parfois l'élément receveur ouvert, permettant de s'assoir, vasque (souvent en forme de siège), sauf pour certains évitant le contact direct de la peau des fesses avec leurs surfaces, comme dans les toilettes à la turque (incompatible ou difficile à l'usage pour les personnes à mobilité réduite.)
Les toilettes à chasse d'eau (cuvette romaine) sont les plus courantes dans les pays développés. L'eau servant à évacuer les déjections est collectée dans une fosse septique ou envoyée aux égouts. Lorsque l'eau nécessaire à la chasse n'est pas disponible, on peut alors disposer d'autres systèmes comme les toilettes sèches et, en particulier pour une installation ponctuelle, les toilettes mobiles pouvant contenir des produits chimiques (biologiques ou biocides).
Pour en savoir plus sur les toilettes et leur histoire :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Toilettes
Ainsi, Laurence Parisot, ex-patronne du Medef, s'est fendu d'un tweet acide qui clashe : « Mais qu'est que c'est que cette très « élégante » nouvelle connerie parisienne ? »
« Je trouve ça très bien »
Depuis, les réactions se poursuivent entre rires et grincements de dents. Un journaliste de l'Agence France Presse (AFP) est allé près des Urittroirs parisiens pour voir quelles étaient les réactions. L'un d'eux a été installé dans une rue calme de la touristique Île Saint-Louis. Et il ne fait pas l'unanimité, raconte l'AFP dans une déêche de ce lundi 13 août.
« C'est plus facile d'aller aux toilettes, vous entendez l'eau. Il y a des gens qui ont parfois du mal », plaisante Jonathan, touriste new-yorkais. « Certains seront peut-être mal à l'aise », souligne tout de même le jeune homme qui travaille dans la publicité.
« Je trouve ça très bien, mais l'emplacement n'est pas le bon du tout », regrette Grégory, photographe de 43 ans qui habite le quartier depuis 3 ans, devant les micros de journalistes français et japonais. « Ils auraient pu le mettre directement sur les quais », déplore-t-il. Mais les urinoirs doivent être accessibles par véhicule pour des raisons de vidange et pour changer la matière sèche toutes les 3 semaines. « Je trouve ça dommage que la dimension écologique ne soit pas indiquée », ajoute le jeune homme.
« Scandalisée »
Alertée par des amies du quartier, Françoise se dit « scandalisée » par un objet « vraiment pas très esthétique ».
La mairie de Paris et celle du IVe arrondissement rappellent que ces urinoirs sont installés à titre expérimental, et pour répondre à une « demande des riverains ». « On est tout à fait prêts à discuter du lieu », assure Evelyne Zarka, première adjointe au maire de l'arrondissement Ariel Weil.
« Un Uritrottoir mal placé sera difficilement accepté », reconnaît Laurent Lebot, l'un des deux designers de l'entreprise Faltazi, qui convient du paradoxe d'un outil « pensé pour la nuit, mais visible le jour ». « Le concept n'est pas qu'il trône au milieu du trottoir », dit-il.